Communiqué de presse : Le sénateur Gattolin se félicite de l’adoption d’une politique intégrée sur l’Arctique par l’UE

André GATTOLIN, Sénateur des Hauts-de-Seine et auteur de deux rapports sur l’Arctique au nom de la Commission des affaires européennes du Sénat, se félicite de l’adoption d’une politique intégrée sur l’Arctique par la Commission européenne et par de Service européen pour l’action extérieure (SEAE) dirigé par Mme Federica MOGHERINI.

Composée de trois volets majeurs, cette feuille de route à l’échelle européenne fixe un cadre pour tenter de répondre aux défis du changement climatique, de la protection de l’environnement, du développement durable, mais aussi de la nécessaire coopération régionale et internationale à développer dans cette région stratégique de notre planète.

Il y voit le signal d’une volonté de l’Union européenne de renforcer son rôle dans cette région qu’elle a trop longtemps négligée.

Le sénateur André GATTOLIN souligne que « cette feuille de route, si elle trouve les moyens de ses ambitions, peut constituer la base d’une véritable politique nordique, alors que l’Union était jusqu’à présent systématiquement focalisée sur les relations transatlantiques ou ses politiques de voisinage orientale et méditerranéenne. »

Il rappelle que « l’Arctique est aujourd’hui un laboratoire avancé des effets du dérèglement climatique, mais aussi un rouage essentiel de l’équilibre planétaire ». Il salue donc la priorisation de la recherche scientifique, de l’innovation et du développement durable pour garantir la stabilité dans cette région.

Il regrette cependant l’absence de prise de position de l’Union européenne sur la question des forages pétroliers off-shore en Arctique. Le sénateur soulignait en effet dans un rapport d’information de 2014 sur l’Europe et les questions arctiques, qu’il est très difficile de lutter contre une marée noire en milieu polaire, et que des entreprises européennes (à l’instar de l’italien ENI) mènent aujourd’hui de telles activités dans le Grand Nord.

Il relève ainsi que le président de la République, François HOLLANDE, lors de son déplacement à Reykjavik à l’occasion de l’Arctic circle en octobre 2015, avait été plus ambitieux en appelant à « renoncer à l’exploitation de la majorité des ressources connues » en Arctique.