INVITATION – Colloque « Pour la reconnaissance du droit de savoir »

Dans un monde de plus en plus globalisé où nombre des décisions émanant des instances exécutives se prennent à une vitesse accélérée, outrepassant souvent les processus habituels du débat démocratique et du contrôle parlementaire et citoyen, la reconnaissance universelle d’un droit de savoir est aujourd’hui indispensable pour éviter l’érosion des principes fondamentaux de l’État de droit. Ainsi en 2003, dans une démocratie historique comme la Grande-Bretagne, le gouvernement de Tony Blair avait délibérément menti au Parlement lors de l’engagement militaire en Irak, au prétexte de l’existence – non avérée – d’armes de destruction massive. Les exemples de violations du cadre juridique commun ne manquent pas non plus en France et dans la plupart des autres démocraties consolidées. Celles-ci n’ont en effet cessé de se multiplier au cours des deux dernières décennies. C’est précisément sur ces atteintes au droit de savoir dans nos démocraties occidentales que le premier panel de ce colloque se focalisera, illustré à travers les cas britannique, italien et français. La reconnaissance internationale du droit de savoir peut également constituer un outil démocratique de premier plan pour les pays en phase de transition vers l’État de droit. Cela sera l’objet des discussions de notre second panel, à travers les témoignages de responsables politiques et de défenseurs des droits humains au Cambodge, au Laos, au Vietnam et en Algérie.

Co-organisé par

André GATTOLIN, sénateur des Hauts-de-Seine

&

l’ONG Global Committee for the Rule of Law – « Marco Pannella »

Infos pratiques

MERCREDI 7 JUIN 2017 (14h – 18h)

Au Palais de Luxembourg (salle Monnerville),

26 rue de Vaugirard 75006 PARIS

 

Inscription impérative à l’adresse a.gattolin@senat.fr en transmettant nom et prénom au plus tard le 4 juin au soir.

Merci de vous munir le jour du colloque d’une pièce d’identité, sans laquelle vous ne pourrez être admis à entrer.

 

 PROGRAMME 

INTRODUCTION (André GATTOLIN, Sénateur des Hauts-de-Seine & Maurizio TURCO, coordinateur de la présidence du parti radical transnational)

1ERE TABLE-RONDE : Le droit de savoir au sein des « démocraties consolidées »

  • Laura HARTH, Représentante à l’ONU du Parti Radical Transnational : le concept de « droit de savoir ».
  • Lucile SCHMID, co-présidente de la Green European foundation : l’exemple français.
  • Giulio TERZI DI SANT’AGATA, ancien Ministre des Affaires étrangères : l’exemple italien.
  • Norman BAKER, ancien Député britannique et ancien Secrétaire d’Etat à l’intérieur : l’exemple britannique.
  • Marino BUSDACHIN, Secrétaire général de l’Organisation des nations et des peuples non représentés : l’exemple des populations autochtones.
  • Daniel COHN-BENDIT, ancien Député européen : les engagements de Marco Pannella pour les droits humains au Parlement européen.

 

2EME TABLE-RONDE : Le droit de savoir comme instrument de la transition vers l’Etat de droit

  • Thubten WANGCHEN, Député du Parlement tibétain en exil : l’exemple tibétain.
  • Sam RAINSY, ancien Ministre des finances cambodgien et ancien chef du Parti du sauvetage national du Cambodge, etSaumura TIOULONG, Députée de Phnom Penh : l’exemple cambodgien.
  • Sid Ahmed GHOZALI, ancien Chef du gouvernement, ancien Ministre d’Etat et ancien Ambassadeur algérien : l’exemple algérien.
  • Vanida THEPHSOUVANH, présidente du Mouvement lao pour les droits de l’Homme : l’exemple laotien.
  • Penelope FAULKNER, vice-présidente du « Vietnam Committee on Human Rights – Quê Me » : l’exemple vietnamien.