« Issy-les-Moulineaux. Démontage du capteur AirParif »

Ci-dessous un article du parisien de ce jour édition 92 sur l’action symbolique menée hier. Malgré cette atmosphère de vacances, une vingtaine de personnes étaient présentes merci à elles et aux associations organisatrices de ce rassemblement.
La station est démontée ce matin par Airparif; une nouvelle sera installée dans le 15°. Quoiqu’il en soit elle ne remplacera pas exactement celle-ci qui gênait le maire d’Issy les moulineaux et des autres communes de l’agglomération Grand Paris Seine Ouest et également le conseil général avec ses développements routiers comme la RD7.

« L’action était symbolique, « Nous ne nous enchaînerons pas toute la nuit, pour empêcher le démontage de la station de mesure de pollution. Mais nous voulions marquer notre désaccord, montrer que tout cela est scandaleux », explique la section parisienne des Amis de la Terre.

Hier soir, un peu moins d’une vingtaine de militants d’associations écologistes ou locales se sont réunis dans le square Weiden, pour s’opposer au démontage du capteur isséen d’AirParif – l’association de surveillance de la qualité de l’air —, installé dans le parc. « La pollution atmosphérique devient problématique, assure le sénateur écologiste des Hauts-de-Seine, André Gattolin. Sans un réseau de mesures fiable et permanent, nous aurons du mal à faire des diagnostics et à prendre cette pollution en compte dans les nouvelles constructions ».

« Pourtant, ces derniers jours, lors des pics de pollution, le site Internet de la ville renvoie à celui d’AirParif, pour les indications sur la pollution », ironise l’association Actevi (action citoyenne pour les transports et l’environnement de la ville d’Issy-les-Moulineaux). Depuis 2009, la municipalité cherchait à se débarrasser du capteur, qu’elle estimait être une mauvaise publicité pour la ville et assurant avoir d’autres projets pour le site. Mi-juin, le tribunal administratif de Cergy Pontoise lui a donné raison. Les juges ont condamné Airparif, pour « occupation sans titre » du domaine public, l’obligeant à libérer le site et à verser 8000 € à la ville.

Le capteur devra être démonté dans les prochains jours. Il pourrait s’installer à quelques centaines de mètres de là, dans le XVe arrondissement parisien. »  (L.P.J.Va.)